Gêne ou douleur
La pratique de la remontée testiculaire est en principe indolore. Dans le cas contraire, des investigations sont à envisager : ces douleurs sont peut-être le symptôme d’une pathologie qui mérite d’être traitée avant que n’apparaissent des effets plus graves. Si elles sont très légères, assimilables à une gêne plutôt qu’à une douleur, une phase d’habituation progressive peut suffire à les faire disparaître. Au début, l’utilisateur retire le dispositif dès qu’une gêne trop importante apparaît et ne le remet que lorsque l’opération est de nouveau confortable. Il augmente progressivement la durée de remontée testiculaire jusqu’à obtenir les 15h quotidiennes préconisées.
Complémentarité des dispositifs
Comme les différents dispositifs n’offrent pas le même maintien, il se peut que l’effondrement de la spermatogenèse soit moins important avec l’un d’entre eux. Les retours d’expérience montrent qu’un jockstrap réalisé dans les règles de l’art permet d’obtenir de meilleurs résultats qu’un anneau en silicone : il offre en général un meilleur maintien. L’anneau en silicone permet cependant de respecter plus facilement la durée de remontée testiculaire quotidienne requise. Posé sur la table de chevet, il est plus facile de l’enfiler tôt le matin, dans un état de demi-sommeil. Dans le lit, sans bouger beaucoup, il reste plus facilement en place que pendant le reste de la journée. On peut aussi le mettre et l’enlever facilement lors d’un rapport sexuel prolongé. Dans ces deux situations, la partenaire peut éventuellement l’installer facilement sur l’utilisateur endormi. Les spécificités de chaque dispositif sont présentées plus en détail sur des pages dédiées.
Tester les dispositifs
Il est très important de choisir des dispositifs confortables : la méthode thermique se pratique pendant des mois et même souvent des années. Chaque expérience est personnelle. Certains ne sont satisfaits que par un type de dispositif que d’autres ne supportent pas. Il vaut mieux démarrer dans de bonnes conditions plutôt que d’essayer de procéder ensuite à des ajustements pendant la phase d’efficacité. Tester les différents dispositifs est également la seule façon pour l’utilisateur de déterminer ceux qui permettent d’obtenir un maintien pour être efficaces : l’éventualité d’une reprise même partielle de la spermatogenèse suite à toute modification ne peut être écartée que par la réalisation de spermogrammes de contrôle après au moins 3 mois de pratique stable. Il est vivement conseillé de tester les dispositifs sur des durées de plus en plus longues et dans différentes situations de la vie courante pour identifier d’éventuelles difficultés : debout, assis, accroupi, en marchant, pendant les activités physiques habituellement pratiquées. D’ailleurs, les testicules sont vulnérables et les situations qui peuvent poser problèmes sont différentes. En les repérant, il est possible de trouver des parades adaptées.
Uriner
Il est vivement conseillé de retirer le dispositif pour uriner : sur le plan physiologique, il est préférable de vider complètement la vessie lors des mictions. En conséquence, il est fréquent d’oublier les premiers temps de remettre en place correctement le dispositif.
Vérifier
Il se peut aussi qu’un testicule trouve parfois un passage et redescende dans le scrotum, ce qui peut passer inaperçu. Il est nécessaire de prendre l’habitude de contrôler régulièrement que les testicules sont correctement remontées.