Comme indiqué dans la rubrique des mises en garde, une autre contraception efficace est nécessaire pendant six mois, dès le premier jour d’arrêt de la méthode, même lorsqu’une grossesse est souhaitée. La spermatogenèse reprend très rapidement à un niveau suffisant pour qu’une fécondation puisse avoir lieu et le matériel génétique des premiers spermatozoïdes produits est dégradé. Si une grossesse survient dans cette période, les risques pour la progéniture sont difficiles à estimer à l’heure actuelle. Ils ne pourront l’être que lorsque la méthode sera suffisamment largement diffusée pour pouvoir étudier ce cas de figure. La poursuite ou l’interruption de la grossesse dans ces conditions est un choix délicat qui n’appartient qu’à la partenaire.
S’il est possible d’envisager de procréer dès le sixième mois qui suit l’arrêt de la méthode, il est généralement nécessaire d’attendre plutôt neuf à douze mois pour retrouver les paramètres spermatiques initiaux. Spermogrammes et spermocytogrammes permettent de s’en assurer. Si ce n’est pas le cas, il est intéressant de le faire savoir à l’association pour qu’elle puisse aider d’une part orienter vers des professionnel*s de santé en mesure de proposer un accompagnement adapté, et d’autre part à documenter cette difficulté.