Voilà quelques exemples de films et documentaires qui peuvent donner lieu à des projections suivies de discussions. Si vous avez envie de nous aider à en organiser, n’hésitez pas à nous contacter.
Ils abordent presque tous sous différents angles la question de l’IVG, parce que comme le disait Simone Veil à l’Assemblée nationale le 26 novembre 1974, aucune femme ne recourt de gaieté de cœur à l’avortement. Et si elles se sont battues et se battent encore pour conquérir, préserver et étendre ce droit, on peut se demander si les hommes n’ont pas aussi un rôle à jouer pour éviter ces grossesses non désirées, comment ils peuvent se positionner quand elles surviennent, et comment ils peuvent s’inspirer des luttes menées par les femmes pour disposer eux aussi de méthodes de contraceptions fiables.
En France, une femme sur trois avorte au cours de sa vie. Si c’est un droit depuis 1975, le sujet reste tabou. Celles qui en parlent s’exposent aux commentaires ambigus et parfois aux jugements. IVG, le droit d’en parler documente la libération de la parole et la prise de conscience nécessaire pour briser le tabou autour de l’avortement. Le film raconte le bouleversement intime et social que provoque encore aujourd’hui un avortement. Léa Bordier souhaite recueillir les récits de celles qui l’ont vécu pour briser le tabou qui s’est installé en France autour de l’avortement depuis sa légalisation. Il n’y a pas une histoire unique, toutes les femmes ont des récits différents à partager.
Cinq hommes de 20 à 40 ans, confrontés à une grossesse non prévue et le plus souvent interrompue, dévoilent leurs ressentis et réflexions sur cet événement. À travers ces récits de vie, c’est la place de l’homme dans les rapports femmes/hommes que le film questionne.
Issue d’une famille modeste, Anne compte sur les études pour profiter de l’ascenseur social et s’offrir un avenir plus radieux. Agée de 23 ans, la jeune femme voit son monde s’écrouler quand elle apprend qu’elle attend un enfant. Pour que ses rêves ne se transforment pas en illusions perdues, elle conclut que l’avortement se révèle comme l’unique solution. En cette année 1963, la pilule contraceptive n’en est qu’à ses balbutiements et aucune loi n’encadre cet acte considéré comme immoral. Voyant sa demande fermement rejetée par son gynécologue et par les médecins, Anne se tourne vers des “spécialistes” qui font fi des règles…
Février 1974. Parce qu’elle se retrouve enceinte accidentellement, Annie, ouvrière et mère de deux enfants, rencontre le MLAC – Mouvement pour la Liberté de l’Avortement et de la Contraception qui pratique les avortements illégaux aux yeux de tous.
Accueillie par ce mouvement unique, fondé sur l’aide concrète aux femmes et le partage des savoirs, elle va trouver dans la bataille pour l’adoption de la loi sur l’avortement un nouveau sens à sa vie.
Ce film raconte l’histoire de 1975 à 1982 d’un groupe de femmes d’Aix-en-Provence et de leurs proches, maris, compagnons, enfants. Ces femmes découvrent au MLAC qu’elles peuvent ensemble transformer et vivre autrement des moments aussi importants pour elles que : avorter, accoucher, choisir de faire ou non un enfant. Elles apprennent à le faire elles-mêmes, se heurtent à la répression et c’est le procès de six d’entre elles le 10 mars 1977 à Aix-en-Provence. Un moment très fort de leur histoire qui continue toujours aujourd’hui.
“Il suffit d’écouter les femmes” : ces paroles célèbres ont été prononcées par Simone Veil lorsqu’elle défendait sa loi sur l’avortement, en 1974, devant l’Assemblée nationale. Pour la première fois, des femmes qui ont eu recours à un avortement clandestin dans la France d’avant 1975 évoquent leur vécu douloureux, libératoire ou traumatisant. Ces témoignages émouvants permettent de découvrir la diversité incroyable des moyens employés, les dangers encourus, la participation des enfants, le rôle des hommes, celui des médecins, parfois même les violences commises sur les femmes.
Disponible jusqu’au 17/09/2025 sur france.tv
1943, guillotinée pour avortements clandestins. Inspiré de l’affaire Marie-Louise Giraud. Avec Marie Trintignant, morte en 2003 sous les coups de Bertrand Cantat.
Dans un monde où les violences faites aux enfants demeurent un tabou profondément enraciné, Réinventer l’enfance explore avec une approche politique et intime, les mécanismes de la domination adulte et les traumatismes systémiques qui marquent les vies des enfants d’hier et aujourd’hui. Un film chorale entre colère, espoir et résilience qui invite chacun.e à repenser son histoire et a transformer les dynamiques sociétales, éducatives et familiales en faveur d’une enfance respectée.
Une production on.suzane, écrit et réalisé par Ève Simonet.
Six histoires autour de la sexualité et des diversités fonctionnelles, des histoires réelles et variées où le sexe est transformé en arme réjouissante au service aussi bien des personnes que des droits collectifs. Ce projet montre aussi bien ce que la sexualité peut apporter aux personnes avec des diversités fonctionnelles que comment la réalité des diversités fonctionnelles peut contribuer à la sexualité humaine.
Disponible ici – Avertissement : le film est réservé à un public adulte puisqu’il contient des scènes de sexe explicites
Une étrange soirée scelle la rencontre entre Sarah et Frank, tous deux atteints de paralysie cérébrale, vierges et frustrés.